Adieu mon ami Nanard
Aujourd’hui, j’ai perdu un ami. Un vrai !
Bernard Marieux, que tout le monde appelait affectueusement Nanard, nous a quittés à l’âge de 86 ans. Et avec lui, c’est une partie de notre histoire du trial qui s’en va.
Nanard, c’était la mémoire vivante de notre passion commune. Il connaissait tout, se souvenait de tout, mais surtout, il savait en parler avec cette lumière dans les yeux, ce mélange d’amour et d’humour qui le rendait unique.
Nous avons partagé tant d’années d’aventures, notamment les débuts de Trial Magazine. Plus de dix ans côte à côte à vivre des moments incroyables, faits de fous rires, de galères, de routes improbables et de franches rigolades. Toujours le sourire aux lèvres, toujours prêt à repartir pour une nouvelle folie.

Nanard avait cette joie de vivre qui faisait du bien. Il savait rendre chaque instant simple et beau.
Pour moi, il restera un compagnon de route irremplaçable, un frère d’âme, et un homme profondément bon. J’ai un souvenir impérissable de lui — ce regard malicieux, ce rire qui résonnait longtemps après qu’il soit parti, cette gentillesse naturelle qui n’avait besoin d’aucun mot.
Merci Nanard, pour tout.
Pour les moments partagés, pour ta fidélité, pour ta bonne humeur contagieuse.
Tu laisses un vide immense, mais aussi une trace lumineuse dans nos cœurs et dans l’histoire du trial.
Repose en paix, mon ami.
Et continue là-haut à sourire, à raconter, à faire rire tous ceux que tu retrouves.
Philippe Benhamou